Les origines du karaté, un art martial développé à Okinawa avant d’être adopté par le Japon. Also known as "te", it was never meant to be a sport — it was a survival tool forged in silence, under bans, and in the shadows of feudal rule. Avant d’être appelé karaté, on le nommait "te" — une main vide, sans arme. À Okinawa, au XVIIIe siècle, les habitants n’avaient pas le droit de porter des armes. Alors ils ont appris à se défendre avec leurs poings, leurs pieds, et leur corps. Ce n’était pas du spectacle. C’était de la survie.
Le vrai changement est venu avec Gichin Funakoshi, le père du karaté moderne qui l’a introduit au Japon au début du XXe siècle. Il a pris ce système local, l’a purifié, l’a nommé "karaté" — main vide — et l’a rendu acceptable pour les Japonais. Il a ajouté des katas, des règles, et une philosophie. Il voulait que les jeunes apprennent le respect, pas la violence. Ce n’était pas juste un changement de nom. C’était une réinvention. Et c’est cette version-là qui a traversé les frontières, jusqu’à devenir olympique — puis supprimé en 2024.
Les styles que vous connaissez aujourd’hui — Shotokan, Goju-ryu, Wado-ryu — viennent tous de ces racines okinawaïennes. Chaque maître, comme Kenwa Mabuni, fondateur du Shito-ryu et héritier des techniques de Shuri et Naha., a pris des morceaux du passé et les a assemblés à sa manière. Le karaté n’a jamais été un seul art. C’était une collection de méthodes, transmises en cachette, par des familles, des écoles, des dōjōs oubliés. Même Mas Oyama, qui a brisé des bœufs et combattu 100 hommes, s’est inspiré de ces racines. Il n’a pas inventé le karaté. Il l’a poussé à ses limites.
Et pourtant, aujourd’hui, beaucoup ne savent pas d’où ça vient. Ils voient des compétitions, des ceintures noires, des katas synchronisés. Mais ils ne voient pas les paysans d’Okinawa qui ont appris à frapper avant de pouvoir écrire leur nom. Ils ne voient pas les lois interdisant les armes, les maîtres qui ont transmis ce savoir en chuchotant, les générations qui ont gardé ce secret pour ne pas le perdre.
Les origines du karaté ne sont pas dans les livres d’histoire. Elles sont dans chaque coup de poing précis, dans chaque blocage silencieux, dans chaque respiration contrôlée. C’est ce qui fait la différence entre un sport et une discipline. Ce n’est pas la force qui compte. C’est la conscience. Ce n’est pas le nombre de victoires. C’est la mémoire des mains vides.
Voici ce que vous trouverez ici : des articles qui remontent à la source, qui parlent des maîtres oubliés, des styles perdus, des techniques qui n’ont jamais été faites pour les podiums. Pas de flatterie. Pas de légendes exagérées. Juste la vérité, simple et directe, comme elle a été transmise à Okinawa, il y a plus de deux siècles.
Le karaté n'est pas né au Japon, mais à Okinawa. Découvrez les origines réelles de cet art martial, ses différences avec le karaté japonais, et pourquoi cette histoire a été cachée pendant des décennies.
décembre 4 2025