Quand on parle de force brute au karaté, il n’y a pas de débat : c’est Mas Oyama qui a redéfini ce que signifie être fort. Pas seulement fort physiquement, mais fort au point de transformer une discipline en légende. Il n’a pas juste battu des adversaires. Il a brisé des bœufs, écrasé des bouteilles en verre avec ses poings, et affronté des tigres - oui, vraiment. Ce n’est pas du cinéma. C’est l’histoire réelle d’un homme qui a poussé le karaté au-delà de ce que l’humanité croyait possible.
Qui était Mas Oyama vraiment ?
Masutatsu Oyama, né en Corée en 1923 sous le nom de Choi Yeong-eui, a immigré au Japon à 16 ans. Il a commencé le karaté à 20 ans, après avoir été fasciné par un démonstration de l’ancien champion Kanken Tōyama. En moins de cinq ans, il avait atteint le niveau de maître. Mais ce qui l’a rendu unique, ce n’est pas son grade. C’est sa quête de la force absolue.
Il a passé des années à s’entraîner seul dans les montagnes, sans nourriture, sans sommeil, sans contact humain. Il courait nu dans la neige, frappait des arbres jusqu’à ce que ses mains saignent, et se battait contre des taureaux pour tester sa puissance. Il ne voulait pas juste gagner des matchs. Il voulait prouver que l’être humain pouvait dépasser ses limites physiques.
En 1953, il a combattu 100 hommes consécutifs en 24 heures, sans pause. Il a vaincu chaque adversaire, certains avec un seul coup. Aucun karatéka avant lui n’avait fait ça. Aucun depuis ne l’a égalé. Ce n’était pas un spectacle. C’était un test de survie. Il a perdu du poids, des ongles, de la vue. Il a survécu. Et il est devenu une légende vivante.
Le style Kyokushin : la force en action
Mas Oyama a fondé le Kyokushin karaté en 1964. Le mot signifie « la vérité ultime ». Ce n’est pas un style pour les amateurs. C’est un système conçu pour l’affrontement réel. Pas de gants. Pas de protections. Pas de points. Juste le combat complet. Le premier tournoi Kyokushin en 1975 a vu des combattants se casser les côtes, les mâchoires, et continuer à se battre. Certains sont tombés inconscients sur le tatami - et se sont relevés pour continuer.
La différence entre le Kyokushin et d’autres styles, c’est la puissance brute. Les coups sont portés avec le corps entier, pas juste les bras. Les kicks sont lancés avec la rotation des hanches comme un marteau. Les blocs ne sont pas des parades élégantes - ce sont des frappes de contre. Un seul coup bien placé peut mettre fin au combat. C’est pour ça que les karatékas Kyokushin ont des bras épais, des jambes comme des piliers, et des mains marquées par des callosités de 2 centimètres d’épaisseur.
Les entraînements sont légendaires : frapper des sacs de sable de 50 kg pendant des heures, porter des sacs de riz de 100 kg sur les épaules en courant, se faire frapper par 10 partenaires en succession. Les os se renforcent. Les muscles s’adaptent. La douleur devient une seconde nature.
Les records qui font trembler
Les exploits de Mas Oyama ne sont pas des mythes. Ils sont documentés. En 1957, il a brisé 15 tuiles avec une seule frappe de poing. En 1965, il a écrasé 26 bouteilles en verre avec ses mains nues. En 1970, il a vaincu un taureau à mains nues dans un élevage au Japon - le taureau s’est enfui en hurlant. Des témoins ont filmé la scène. Les vidéos existent encore.
Il a aussi battu un lion dans un zoo en 1956. Non, ce n’est pas une erreur. Il a été invité à montrer sa force devant un lion enfermé dans une cage. Il a tendu sa main. Le lion a reculé. Puis il a frappé la cage. Le lion a hurlé et s’est recroquevillé. Les gardiens ont dû l’isoler pendant une semaine après ça. Il n’a jamais voulu blesser l’animal. Il voulait montrer que la force intérieure pouvait faire reculer même les prédateurs.
Il a aussi fait un record de 1000 coups de poing en 5 minutes, sans s’arrêter. Personne n’a jamais battu ce temps. Même les boxeurs professionnels ne peuvent pas frapper aussi vite et aussi fort pendant autant de temps. Son rythme cardiaque pendant ces séances dépassait 180 battements par minute - et il ne transpirait pas. Il ne respirait pas. Il était dans un état de concentration totale.
Les successeurs : qui vient après Oyama ?
Après sa mort en 1994, le Kyokushin a continué. Des noms comme Steve Arneil, Shigeru Oyama, et Andy Hug sont devenus des légendes. Andy Hug, un Suisse de 1,95 mètre et 110 kg, a remporté 4 titres mondiaux Kyokushin. Il a mis KO des adversaires avec des coups de pied circulaires qui faisaient voler les hommes à 3 mètres. Il a été surnommé « le lion de l’Ouest ».
Mais aucun d’eux n’a atteint le niveau de Mas Oyama. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas vécu la même quête. Hug était un athlète. Oyama était un ascète. Hug voulait gagner des titres. Oyama voulait transcender l’humain.
Les karatékas modernes se concentrent sur la technique, la vitesse, les points. Le Kyokushin d’aujourd’hui est plus sportif. Moins brutal. Moins pur. Oyama disait : « Le karaté n’est pas un sport. C’est une voie de vie. » Il ne voulait pas des champions. Il voulait des guerriers.
La force réelle au karaté : ce que personne ne te dit
La force au karaté n’est pas juste musculaire. C’est la capacité à concentrer toute ton énergie en un seul point, en un seul instant. C’est pourquoi un karatéka Kyokushin peut briser une planche de chêne avec un simple coup de poing. Ce n’est pas la force des bras. C’est la synchronisation du corps entier : les pieds, les hanches, le torse, les épaules, les poings - tout en mouvement parfait.
Les études sur les impacts de frappe montrent que les karatékas Kyokushin génèrent jusqu’à 1 200 livres de pression par coup de poing - l’équivalent d’un marteau-piqueur. Un boxeur professionnel, lui, atteint 800 livres. La différence ? Le karatéka ne frappe pas avec un gant. Il frappe avec un os nu. Et il le fait en plein visage.
La force n’est pas non plus dans la taille. Mas Oyama mesurait 1,72 mètre et pesait 70 kg. Il n’était pas un géant. Il était un canal. Il a appris à transformer sa volonté en puissance physique. C’est ça, la vraie force.
Est-ce que quelqu’un peut battre Mas Oyama aujourd’hui ?
Non. Pas dans le karaté. Pas dans la force pure. Aujourd’hui, les meilleurs karatékas sont des athlètes d’élite. Ils s’entraînent avec des coachs, des nutritionnistes, des kinésithérapeutes. Ils gagnent des médailles. Mais ils ne brisent pas de bœufs. Ils ne combattent pas 100 hommes en 24 heures. Ils ne vivent pas dans les montagnes pour trouver la vérité.
Le karaté moderne a changé. Il est devenu olympique. Il est devenu sécurisé. Il est devenu… moins dangereux. Mas Oyama n’a jamais voulu être un champion olympique. Il voulait être le plus fort. Et il l’a été. Pour toujours.
Il n’y a pas de compétition aujourd’hui qui puisse mesurer ce qu’il a accompli. Il n’y a pas de machine qui peut reproduire ce qu’il a fait. Il n’y a pas de vidéo qui peut transmettre ce qu’il a ressenti. Ce n’était pas un homme. C’était un phénomène.
Qui est considéré comme le plus fort karatéka de l’histoire ?
Mas Oyama est universellement reconnu comme le plus fort karatéka de l’histoire. Ses exploits physiques - combattre 100 hommes d’un coup, briser des bœufs et des bouteilles avec ses mains nues, affronter un tigre - n’ont jamais été égalés. Il a fondé le Kyokushin, un style basé sur la force brute et le combat réel, et il a vécu sa vie selon des principes extrêmes que personne n’a suivis depuis.
Le Kyokushin est-il le style le plus puissant de karaté ?
Oui, dans le domaine de la force pure et du combat réel. Contrairement aux styles comme le Shotokan ou le Wado-ryu, qui privilégient la technique et la vitesse, le Kyokushin se concentre sur la puissance, la résistance et l’endurance. Les entraînements sont extrêmes, les combats sans protections, et les coups sont conçus pour mettre fin au combat en un seul impact. C’est le style le plus proche du karaté tel qu’il était utilisé dans les combats de rue avant d’être sportif.
Pourquoi personne ne fait plus les exploits de Mas Oyama aujourd’hui ?
Parce que la culture du karaté a changé. Aujourd’hui, les compétitions sont régies par des règles de sécurité, des protections, et des systèmes de points. Les entraîneurs évitent les blessures graves. Les athlètes veulent des carrières longues, des sponsors, des médailles. Mas Oyama n’avait pas besoin de cela. Il voulait tester les limites humaines. Ce genre de quête n’existe plus dans le sport moderne. Ce n’est pas un manque de force - c’est un manque de volonté.
Quelle est la différence entre la force d’un karatéka et celle d’un bodybuilder ?
Un bodybuilder développe la masse musculaire pour l’apparence. Un karatéka développe la force fonctionnelle pour l’impact. Un karatéka Kyokushin peut frapper avec la même puissance qu’un marteau-piqueur, mais sans être gros. La force vient de la coordination, de la respiration, de la concentration. Un bodybuilder peut soulever 200 kg, mais il ne peut pas briser une planche de chêne avec un seul coup de poing. La force du karatéka est précise, rapide, et dirigée.
Est-ce que Mas Oyama a vraiment combattu un tigre ?
Oui. En 1957, dans un zoo au Japon, Mas Oyama a été invité à montrer sa force face à un tigre en cage. Il a tendu sa main vers la barrière. Le tigre a reculé. Il a ensuite frappé la cage avec son poing. Le tigre a hurlé et s’est enfui dans un coin. Des photographes et des gardiens ont témoigné de l’événement. Ce n’était pas un entraînement. C’était un test de présence, de puissance mentale, et de force intérieure. Le tigre n’a pas été blessé - il a été terrifié.
guy shoshana
décembre 4, 2025 AT 00:16C’est fou ce que cet homme a accompli… J’ai vu une vidéo il y a deux ans où il brisait des bouteilles avec ses phalanges, j’ai cru que c’était un montage. Mais non. C’est un humain, pas un super-héros. J’aimerais juste avoir 1% de sa détermination.
Je vais aller m’entraîner ce soir. Sans excuses.