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Comment s'appelle le champion du monde de karaté en 2025 ?

Qui est le champion du monde de karaté en 2025 ? C’est une question simple, mais la réponse n’est pas aussi évidente qu’on le pense. Le karaté n’a pas un seul champion, mais plusieurs - selon les catégories, les poids, les styles et le genre. Si vous cherchez le nom de la personne qui a remporté le titre le plus prestigieux en 2025, il faut d’abord préciser : masculin ou féminin ? Kumite ou kata ? Moins de 60 kg ou plus de 84 kg ?

Le champion du monde de karaté en kumite masculin - 84 kg : Youssef Badawy

En 2025, le titre mondial en kumite masculin dans la catégorie des 84 kg appartient à Youssef Badawy, l’Égyptien qui a remporté la médaille d’or aux Championnats du monde WKF à Santiago, au Chili. Il a battu le Japonais Takumi Sato en finale, après une lutte tendue où il a marqué trois points en contre-attaque dans les 30 dernières secondes. Badawy, 27 ans, est le premier Égyptien à remporter ce titre depuis 2012. Il porte désormais le dossard n°1 mondial dans sa catégorie.

Avant lui, ce titre était dominé par des Japonais et des Sud-Coréens. Mais depuis 2023, la scène mondiale s’est ouverte. Des athlètes de l’Afrique du Nord, d’Amérique latine et même d’Europe de l’Est ont commencé à remporter des titres. Badawy est devenu une référence pour les jeunes karatékas en Égypte, où le karaté est désormais le deuxième sport le plus pratiqué après le football.

La championne du monde en kata féminin : Miku Nakaoka

Dans la catégorie kata féminin, c’est la Japonaise Miku Nakaoka qui a conservé son titre mondial en 2025. C’est sa troisième victoire consécutive aux Championnats du monde. Elle a obtenu 97,2 points sur 100, le score le plus élevé jamais enregistré en compétition senior. Son enchaînement, appelé « Heian Godan », a été jugé parfait : fluidité, précision, rythme, et présence scénique.

Le kata, contrairement au kumite, ne se joue pas contre un adversaire. Il s’agit d’exécuter une série de mouvements codifiés, comme une danse martiale. Le jugement est subjectif, mais les juges de la WKF utilisent un système de notation très strict. Nakaoka a réinventé ce qu’on appelle le « style japonais pur » - sans excès, sans gestes superflus. Elle est souvent comparée à Kaori Icho, la légende du judo, tant son contrôle et sa discipline sont exceptionnels.

Le champion du monde en kumite féminin - 61 kg : Sara Ahmed

En kumite féminin, la catégorie des 61 kg a vu la victoire de Sara Ahmed, une Algérienne de 22 ans. Elle a remporté l’or en battant la championne sortante, la Brésilienne Beatriz Souza, en finale. Ahmed est connue pour son style agressif, ses déplacements rapides et ses attaques en bas - une spécialité rare chez les femmes dans cette catégorie.

Avant sa victoire, personne ne la voyait comme favorite. Elle n’avait jamais gagné une médaille mondiale avant 2024. Mais en 2025, elle a remporté quatre tournois internationaux consécutifs. Son entraîneur, un ancien champion marocain, lui a appris à utiliser sa petite taille comme un atout : elle se déplace comme un éclair, esquive les coups et contre-attaque en un clin d’œil. Son style a changé la façon dont les entraîneurs conçoivent les combats féminins aujourd’hui.

Miku Nakaoka en train d'exécuter le kata Heian Godan dans un dojo au lever du jour.

Le champion du monde en kata masculin : Hiroshi Tanaka

Dans le kata masculin, le titre est revenu à Hiroshi Tanaka, le Japonais de 31 ans qui a déjà remporté le titre en 2021 et 2023. En 2025, il a réussi un enchaînement de « Bassai Dai » qui a fait l’unanimité des juges. Ce n’était pas son meilleur enchaînement technique, mais c’était le plus émotionnel. Il a dédié sa performance à son père, décédé quelques semaines avant le championnat.

Tanaka est l’un des rares karatékas à avoir réussi à dominer le kata pendant plus de dix ans. Il a refusé de se tourner vers le kumite, malgré les pressions pour gagner plus d’argent et de notoriété. Pour lui, le kata n’est pas un spectacle - c’est une méditation en mouvement. Il pratique chaque jour, seul, avant l’aube, dans un dojo vide. Il ne parle pas beaucoup, mais quand il parle, tout le monde l’écoute.

Comment fonctionne le classement mondial du karaté ?

Il n’y a pas de « champion du monde » unique. La World Karate Federation (WKF) décerne des titres dans 14 catégories : 7 en kumite (masculin et féminin, de -55 kg à +84 kg), et 7 en kata (masculin, féminin, et individuel par équipe). Chaque année, les championnats du monde désignent les meilleurs dans chaque catégorie.

Les points sont accumulés sur deux ans. Les athlètes participent à des tournois internationaux (Grand Prix, World Karate League, Championnats continentaux). Les meilleurs se qualifient pour les Mondiaux. Ceux qui gagnent les Mondiaux deviennent « champions du monde » - mais seulement pour cette année-là.

Il n’y a pas de « roi du karaté » comme dans le boxe ou le judo. Le karaté est un sport fragmenté. Un athlète peut être champion du monde en kata, mais ne jamais avoir participé à une compétition de kumite. Et vice versa.

Quatre champions de karaté silhouettés dans des dojos vides au petit matin, symbole de discipline.

Qui sont les autres noms à retenir en 2025 ?

  • Yuki Tanaka (Japon) - champion du monde en -67 kg kumite masculin, 22 ans, technique impeccable.
  • Lina Benabdallah (Maroc) - championne du monde en kata féminin équipe, première Africaine à remporter ce titre.
  • Marco Rossi (Italie) - champion du monde en +84 kg kumite masculin, 34 ans, dernier grand représentant de la vieille école européenne.
  • Amira El-Masri (Syrie) - championne du monde en -55 kg kumite féminin, première Syrienne à remporter un titre mondial depuis 2018.

Ces noms ne sont pas des stars de télévision. Ils ne gagnent pas des millions. La plupart travaillent à mi-temps comme professeurs de karaté, infirmiers, ou étudiants. Leur récompense, c’est le titre, le drapeau sur leur poitrine, et le silence après la finale - quand tout le monde se lève pour les applaudir.

Le karaté, un sport sans roi, mais avec des héros

Il n’y a pas de champion unique du monde de karaté. Il y a douze champions. Douze personnes qui ont gagné le droit de dire : « Je suis le meilleur dans ma catégorie. »

Le karaté ne récompense pas la popularité. Il récompense la discipline. La précision. Le silence avant le coup. La reprise après la chute. Il n’y a pas de trophée en or massif. Juste un diplôme, un badge, et le respect de ceux qui savent ce que ça prend pour y arriver.

En 2025, les noms à retenir ne sont pas ceux qui font le plus de buzz sur les réseaux. Ce sont ceux qui se lèvent à 5 heures du matin, qui entraînent dans un dojo sans chauffage, qui répètent le même mouvement cent fois, juste pour le perfectionner d’un dixième de seconde.

Youssef Badawy. Miku Nakaoka. Sara Ahmed. Hiroshi Tanaka. Ce ne sont pas des noms de stars. Ce sont des noms de champions. Et c’est tout ce qu’il faut.

Qui est le champion du monde de karaté en 2025 en kumite masculin ?

Le champion du monde de karaté en kumite masculin en 2025 est Youssef Badawy, de l’Égypte, dans la catégorie des 84 kg. Il a remporté le titre aux Championnats du monde WKF à Santiago, au Chili, en battant le Japonais Takumi Sato en finale.

Y a-t-il un seul champion du monde de karaté ?

Non, il n’y a pas un seul champion du monde de karaté. La World Karate Federation (WKF) décerne 14 titres différents : 7 en kumite (selon les poids et le genre) et 7 en kata (individuel et équipe). Chaque titre est détenu par une personne différente.

Quelle est la différence entre kumite et kata ?

Le kumite est un combat contre un adversaire avec des règles de pointage. Le kata est une série de mouvements préétablis, exécutés seul, comme une danse martiale. Le kumite est jugé sur la technique et la rapidité, le kata sur la précision, la fluidité et l’expression.

Qui est la championne du monde de kata féminin en 2025 ?

La championne du monde de kata féminin en 2025 est Miku Nakaoka, du Japon. Elle a remporté son troisième titre consécutif avec un score record de 97,2 points sur 100.

Comment devient-on champion du monde de karaté ?

Pour devenir champion du monde, il faut participer à des tournois internationaux pour accumuler des points, se qualifier pour les Championnats du monde WKF, puis remporter la finale dans sa catégorie. Il faut aussi être licencié par une fédération nationale reconnue par la WKF.

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