Quand on parle de gouvernance décentralisée, un système où les décisions sont prises collectivement par les membres plutôt que par une autorité centrale. Ce n’est pas un mot de tech pour geeks : c’est une manière de fonctionner qui commence à toucher les dojos, les fédérations et même les communautés martiales en France. Pourquoi ? Parce que les gens en ont marre qu’un seul entraîneur, un seul comité, ou une seule fédération décide pour tout le monde. Vous avez déjà senti ça ? Quand vous avez une idée pour améliorer vos séances, mais que personne ne vous écoute. Ou quand un changement de règles vous impacte, sans que vous ayez eu votre mot à dire.
La gouvernance décentralisée, elle, dit : "Et si on écoutait ceux qui sont sur le tatami tous les jours ?" C’est ce que font certains dojos indépendants : les ceintures noires votent pour les nouveaux programmes, les parents choisissent les horaires, les jeunes proposent des ateliers de self-défense réelle. Pas de hiérarchie rigide. Pas de règles imposées d’en haut. Juste des gens qui se parlent, qui échangent, et qui agissent ensemble. Ce n’est pas du rêve. C’est déjà en marche dans des clubs qui veulent survivre, pas juste survivre à la mode, mais rester vivants pour les générations suivantes.
Et ça change tout. Quand vous participez à la décision, vous vous investissez davantage. Vous ne suivez plus un cours parce qu’on vous l’a dit. Vous le suivez parce que vous y avez cru. Vous avez contribué à le construire. C’est pareil pour les compétitions, les formations, les partenariats. Les fédérations traditionnelles, elles, restent souvent bloquées dans des structures d’il y a 50 ans. Mais les dojos qui adoptent cette approche voient leurs effectifs augmenter, les adhésions se maintenir, et les jeunes rester. Parce qu’ils se sentent acteurs, pas spectateurs.
Vous trouverez ici des articles qui parlent de ce que ça veut dire vraiment : comment un maître peut devenir un facilitateurs, comment les décisions se prennent sans chef, comment les valeurs du karaté — respect, discipline, humilité — s’appliquent aussi à la manière dont on organise le groupe. Des témoignages de dojos qui ont changé leur fonctionnement. Des analyses sur ce qui marche, et ce qui échoue. Et surtout, des pistes concrètes pour que vous, pratiquant, entraîneur ou parent, puissiez agir, même à petite échelle. Ce n’est pas une révolution. C’est une évolution. Et elle commence avec une question simple : "Et toi, tu veux quoi ?"
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novembre 17 2025