La posologie, la manière de doser l’effort et la fréquence d’entraînement pour obtenir des résultats sans surcharge, c’est ce que personne ne vous dit assez dans les dojos. Ce n’est pas parce que vous vous entraînez tous les jours que vous progressez. Parfois, c’est l’inverse : trop d’effort, trop vite, et vous vous arrêtez pour une blessure, une fatigue chronique, ou juste parce que vous avez perdu le goût de la pratique. La récupération, le temps nécessaire au corps pour se réparer et s’adapter après un effort est aussi importante que la séance elle-même. Et pourtant, combien de pratiquants pensent que plus ils transpirent, mieux ils font ?
Le karaté, un art martial qui combine technique, discipline et effort physique n’est pas un sport de puissance brute. C’est un art de précision, de contrôle, de répétition. Chaque coup de poing, chaque coup de pied, chaque kata demande une attention millimétrique. Si vous les faites en mode automatique, parce que vous êtes épuisé, vous ne perfectionnez rien. Vous vous endommagez. La bonne posologie, c’est savoir quand arrêter. C’est alterner les jours d’intensité et les jours de réparation. C’est écouter votre corps au lieu de suivre un planning imposé. Un entraînement de 45 minutes bien fait vaut mieux qu’une séance de 2 heures où vous n’êtes plus là. Les champions ne sont pas ceux qui s’entraînent le plus, mais ceux qui s’entraînent intelligemment. Ils savent que le vrai progrès se fait dans les pauses, dans le sommeil, dans les jours où ils ne touchent pas le tatami.
Vous avez déjà vu quelqu’un qui s’entraîne tous les jours, sans jamais se reposer, et qui finit par sauter une ceinture ou abandonner ? Ce n’est pas un problème de motivation. C’est un problème de fréquence entraînement, le nombre de séances par semaine adaptées au niveau et à la condition physique du pratiquant. Pour un débutant, trois séances par semaine, bien espacées, sont suffisantes. Pour un adulte qui travaille, deux séances de qualité, avec un peu de travail à la maison, c’est déjà beaucoup. Et pour un senior ? La posologie change encore : moins d’impact, plus de contrôle, plus de temps pour la respiration. Le karaté n’est pas une course. C’est un voyage. Et comme tout voyage, il faut savoir quand s’arrêter pour reprendre son souffle.
Les articles que vous allez trouver ici ne parlent pas de records ou de coups de pied explosifs. Ils parlent de ce qui compte vraiment : comment tenir sur la distance, comment éviter les blessures récurrentes, comment retrouver la joie de la pratique après une pause, comment ajuster votre rythme selon votre âge, votre emploi du temps, votre forme du jour. Ce n’est pas du marketing. C’est du bon sens. Et c’est ce qui fait la différence entre quelqu’un qui pratique depuis 10 ans et quelqu’un qui a arrêté après 2 ans.
Lire la notice d’un médicament peut éviter des erreurs graves. Découvrez ce qu’il faut absolument vérifier sur l’emballage : nom, posologie, contre-indications, effets secondaires et date de péremption.
septembre 20 2025