Ceinture noire 10e dan : qui l'obtient et pourquoi c'est rare

La ceinture noire 10e dan, le plus haut grade possible dans le karaté traditionnel, attribué à des maîtres ayant consacré leur vie à la discipline. Also known as danshi, it represents not just skill, but decades of teaching, integrity, and silent leadership. Ce n’est pas un titre qu’on gagne en battant des adversaires ou en remportant des tournois. C’est un honneur accordé par les anciens, à ceux qui ont changé la vie de leurs élèves, sans jamais chercher la gloire.

Derrière ce grade, il y a des noms comme Gichin Funakoshi, le fondateur du Shotokan, qui a transmis le karaté du Japon à l’Occident, ou Mas Oyama, le fondateur du Kyokushin, dont la force et la rigueur ont réécrit les règles du karaté moderne. Ces hommes n’ont pas porté la ceinture noire 10e dan parce qu’ils frappaient le plus fort. Ils l’ont portée parce qu’ils ont créé des écoles, formé des sensei, et gardé vivante la philosophie du karaté même quand tout le monde l’oubliait.

Le grade de hanshi, le titre honorifique souvent associé à la 10e dan, signifie "maître exemplaire", et il n’est pas donné à tout le monde. Même dans les grandes fédérations, seuls une dizaine de personnes dans le monde le détiennent à la fois. Il ne s’agit pas de compter les années de pratique, mais de mesurer l’impact. Avez-vous formé des maîtres ? Avez-vous préservé l’âme du karaté contre la mode, le spectacle, la compétition ? Si oui, peut-être que vous êtes sur la bonne voie.

Et si vous voyez quelqu’un se vanter d’avoir une 10e dan à 35 ans, sachez que c’est une blague. Ce grade ne se décerne pas après un stage ou un examen. Il se construit dans le silence, entre deux entraînements, quand personne ne regarde. C’est le dernier grade, mais aussi le plus humble. Celui qu’on ne porte pas pour être vu, mais pour servir.

Les articles ci-dessous explorent les grades du karaté, les figures qui les ont incarnés, et ce que signifie vraiment être un maître. Vous y trouverez des histoires de légendes, des explications sur les titres comme shihan, un grade intermédiaire entre sensei et hanshi, souvent réservé aux enseignants expérimentés, et des réflexions sur ce que le karaté perd quand on le réduit à des ceintures et des titres. Ce n’est pas une liste de champions. C’est une porte ouverte sur ce qui compte vraiment.